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MERCI a DUNE
Jamie
1960       

  Posté : 06-11-2006 12:40

Rouler ensemble n'est jamais facile. Seulement deux leçons tirées de mes bientôt 40 ans de motocyclisme actif, dont la présidence d'un club d'entreprise dans la seconde moitié des années 90:

1. Les premiers doivent toujours attendre les derniers. Fréquence de l'attente, par ex. tous les 20 kilomètres, à convenir au préalable, selon le parcours. Autrement dit, les derniers ne doivent pas être mis en situation de prendre des risques excessifs pour rattraper les premiers. De deux choses l'une:
1.1. Soit le groupe est parti en même temps et n'a pas rencontré d' obstacles (feux rouges, dépassements impossibles, encombrements, etc.) et le fait qu'ils soient déjà "à la traîne" après un dizaine de kilomètres suggère qu'ils avaient déjà de la peine à suivre (ou que la vitesse du groupe ne correspondait pas à l'idée qu'ils se faisaient de la ballade). Leur imposer, même inconsciemment, d' "ouvrir en grand" pour rejoindre la tête du groupe est à la fois injuste et dangereux.
1.2. Soit le groupe a été scindé, certains, par ex. passant au vert et les autres se trouvant englués à un feu rouge. Les "englués" involontaires doivent souvent faire des efforts démesurés pour recoller au groupe. Quand on est en tête du dit groupe et que l'on a pu passé au vert, on a généralement aucune idée du retard pris par les autres. Après deux feux rouges de suite avant l'entrée de l'autoroute Lausanne-Genève, il m'a fallu hier plus de 20 kilomètres pour recoller aux autres. Et j'ai dû rouler 30 k/h au-dessus de la limite. Ce qui ne m'a pas gêné outre mesure. Mais les autres motards qui étaient restés avec moi m'ont rappelé que l'autoroute en question est truffée de radars.
2. Si un motard dans le groupe a l' honnêteté d' avouer qu'il est "fatigué", le laisser rentrer seul et à son rythme. Ne jamais le forcer à rester dans le groupe ("allez! encore un col! reste avec nous, on te promet qu'on va y aller plus doucement"). Cela s'appelle "le syndrome de la descente de trop" en ski alpin. Et cela s'applique hélas aux virées motocyclistes en groupe.

Espère que ce qui précède n'est pas trop... rabat-joie.


Rock On!



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